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 SI LOIN SI PROCHE 
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Dans Si loin si proche, Abdelwaheb Sefsaf met son art du théâtre musical au service d’un récit épique de retour au pays. Un bonheur d’humour et de lucidité. 

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Abdelwaheb Sefsaf est un formidable homme de théâtre. Français d'origine algérienne, il est à Avignon avec un spectacle qu'il a écrit et joue, accompagné de deux musiciens de son groupe Aligator, Georges Baux, claviers, guitare, chœurs et de Nesto Kéa, live-machine, guitares, theremin, choeurs.

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Dans sa dernière création intime et politique Si loin Si proche, Abdelwaheb Sefsaf, acteur, musicien et metteur en scène, met tout son souffle et son talent. On en ressort bouleversé. 

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L’émotion est omniprésente dans le spectacle SI LOIN SI PROCHE mis en scène par Abdelwaheb SEFSAF et Marion GUERRERO, avec une belle scénographie où s’invitent une montagne de ballons colorés et des chaises illustrées de superbes calligraphies du poème du poète palestinien Mahmoud DARWICH « Le mort N°18 ». 

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Avec un communicatif goût du récit et une rondouillarde générosité mêlant petites histoires de la vie et chansons, Abdelwaheb Sefsaf, acteur-auteur-conteur-chanteur oriental né en France et s’étant formé à l’école de théâtre de Saint-Etienne, raconte et chante « Si loin, si proche », l’épopée d’une famille algérienne dans la France des années 70 entre Saint-Etienne et le bled. Quel voyage !

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Le groupe Aligator et la Compagnie nomade, basés à Saint-Etienne, revendiquent l’étiquette de théâtre musical. Ils sont parfois inscrits, dans les programmations sous les références « concert » et « world électro ». Mais il y a, avant tout, à leur tête, un auteur, un poète, qui sait tout faire, puisqu’il joue et chante son texte, Abdelwaheb Sefsaf. Cette fois, dans Si loin, si proche, la scène est encombrée de valises, une sculpture de métal dont la coquille se coupe en deux parties, une nuée de ballons de baudruche occupent l’espace.

Troisième volet d’une trilogie de « récits concerts », après Medina Merika (prix du festival Momix 2018) et Murs, Si loin si proche s’intéresse à un moment de l’histoire des immigrés algériens en France, celui de « l’impossible » retour. On a eu beau construire une maison « au bled » bien plus spacieuse que l’appartement HLM en France, quand le moment est venu de l’habiter, avec des enfants français et surtout francisés, c’est plus difficile que prévu, si difficile qu’on finit par renoncer. Pas tout à fait d’ici mais moins encore de là-bas, malgré les vicissitudes liées à la condition d’immigré on finit par trouver son nouveau pays plus accueillant que le pays d’origine.

Avec une belle constance, Abdelwahab Sefsaf poursuit son chemin, creusant le même sillon avec la même générosité. Ce n’est pas pour rien que la compagnie qu’il a créée en 2010 porte avec ironie le nom de Cie Nomade in France… Après le beau et mérité succès de Medina Merika, le voici à une autre station de son parcours. Une autre étape qui le mène cette fois-ci à l’évocation d’un retour ( momentané ) au pays, l’Algérie, pour cause de mariage de son frère aîné.

En une journée de festival, j’aurais vu deux spectacles à l’univers assez semblable, deux traitements du même rêve, celui du « retour au bled ». A la différence de « VERTIGES » ( vu au Théâtre des Halles ), « SI LOIN SI PROCHE » aborde cette question par la chanson et le conte épique.

LEBRUIT

DUOFF

Autant dire tout de suite que le BDO n’a pas pour habitude de chroniquer des spectacles dits musicaux mais pour le coup la proposition était à la fois différente et bougrement alléchante. A l’écriture du texte, au chant et en tant que comédien, Abdelwaheb Sefsaf assure aussi la co-mise en scène de ce spectacle protéiforme dans lequel une famille d’origine algérienne rêve à un retour au bled qui ne restera qu’un mirage.

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C’est l’histoire d’un retour qui n’en est pas un : pour les frères et soeurs du conteur Abdelwaheb Sefsaf, nés en France dans les années 1970, l’odyssée familiale en Algérie, alors encouragée par le gouvernement français, est une plongée en terre aussi familière qu’inconnue, mêlant les sentiments contradictoires de l’attente et du déracinement. Loin du tragique, c’est l’humour que choisit Sefsaf pour raconter et chanter cette épopée dont la tonalité dominante est la tendresse, celle de l’enfant devenu adulte, pour son passé, pour ses parents, leur intégrité, et leur sens (inconscient) de l’aventure. 

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Abdelwaheb Sefsaf a grandi dans les années 70 dans une famille kabyle, en France. Il nous raconte l’appartement trop petit, le père qui s’échine à travailler sur les marchés pour construire une maison là-bas, la mère qui perpétue la culture algérienne par une éducation d’un autre âge, le grand frère retourné au pays, le long voyage en estafette surchargée de bagages pour le mariage du fils là-bas… 

Dans SI LOIN, SI PROCHE, Abdelwaheb Sefsaf nous livre au Théatre 11- Gilgamesh Belleville un concert-récit sur son enfance. Un spectacle plein d’humour et de tendresse quand ses parents, immigrés algériens, rêvaient du retour en terre promise. Sous le regard croisé de nos deux critiques, Jean-Pierre Han et Amélie Meffre. Sans oublier « Soyez vous-même » au Grenier à Sel-Ardenome.

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Il est là Abdelwaheb Sefsaf. Et le public est heureux de le retrouver après "MÉDINA MÉRIKA" qui avait séduit le public avignonnais en 2017 et reçu à l’unanimité du jury le prix du 27ème Festival MOMIX 2018. Entouré des musiciens-compositeurs talentueux et inventifs Nestor Kéa et Georges Baux, accompagné d’une scénographie de Souad Sefsaf, aussi attrayante que pertinente jouant d’éléments modelables et décomposables mêlant orientalisme, modernité et tradition et des lumières enveloppantes d’Alexandre Juzdzewski, il nous invite à un retour aux sources : une enfance dans les années 80. 

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